top of page

Régime pré-conceptionnel

Les  meilleures sources alimentaires qui vous aideront à augmenter vos chances de conception

Les antioxydants permettent de limiter les dommages cellulaires. Ils protègent l'ovule.

- Une étude a suivi 60 couples inclus dans un parcours de PMA.

Ces couples ont été supplémentés en antioxydants durant une période donnée. Les résultats ont montré que leurs chances de conception avait été augmentées de 23%.

                    Voici les aliments antioxydants que vous pourriez privilégier :

Abricot : lutte contre les radicaux libres (bêta carotène).

Acérola : combat les altérations provoquées par les radicaux libres

dans les cellules. Les extraits des graines de l’acérola posséderaient

une action antioxydante due à leur richesse en polyphénols.

Avocat : contient du gluthation, un antioxydant qui est censé éviter

plusieurs types de cancers. L'avocat contient de la vitamine E, de la

lutéine et de la zéaxanthine, des caroténoïdes dotés de propriétés antioxydantes.

Baie d'aronia : cette baie est reconnue pour être l'un des fruits les plus riches en antioxydants appartenant aux polyphénols.

Betterave rouge : protège les cellules contre le stress oxydatif (manganèse) + contient des folates qui soutiennent la croissance des tissus de la grossesse + la synthèse des acides aminés. Prévient la malformation congénitale (acide folique).

Basilic : limite l'oxydation du cholestérol.

Germe de blé en poudre + l'huile de germe de blé : sont de puissants

antioxydants. Ils sont hypocholestérolémiants grâce à leur forte teneur

en vitamine E. Le blé protège le système cardiovasculaire grâce aux acides

linoléique et alpha-linolénique qu'il contient.

Brocoli : il contient du kaempférol, un flavonoïde retrouvé principalement

dans le brocoli et le thé. Celui-ci a la capacité de diminuer les risques

cardiovasculaires, de prévenir et de ralentir l'évolution du cancer.

Canneberge : ses bioflavonoïdes préviennent les méfaits des radicaux

libres. Ils empêchent l'oxydation du LDL. Contient du resveratrol, autant

que dans le raisin.

Cannelle : très grande richesse en antioxydants. Le matin, au petit-déjeuner ou l'après-midi ; en collation, vous pouvez écraser une banane dans une assiette et verser ½ c à café de poudre de cannelle dessus.

 

Carotte : la carotte est constituée de deux caroténoïdes : la lutéine et le zéaxanthine. Ce sont de puissants antioxydants qui se greffent aux molécules dangereuses afin de les rendre inoffensives.

 

Cassis : l'action de la vitamine C très concentrée décuple l'action des bioflavonoïdes (antioxydants).

 

Cerise : La mélatonine est un antioxydant parfait pour la grossesse (et notamment les cerises acidulées).

 

Châtaigne : contient du manganèse qui agit comme cofacteur de plusieurs enzymes. Les enzymes sont de puissantes activatrices des processus métaboliques. Le manganèse a pour action de limiter les dommages causés par les radicaux libres.

 

Ciboulette : riche en flavonoïdes, la ciboulette a un potentiel antioxydant non négligeable, parfois même plus élevé que celle de certains fruits et légumes.

 

Coriandre : combat le stress causé par les toxines (grâce à

ses acides phénoliques).

 

Citrouille, courgette, courge, potiron : ce sont des concentrés

de bêta-carotènes (antioxydants).

 

Figue : riche en antioxydants + augmente la libido + utile en cas de

faiblesse et de carence après l'accouchement. En Chine, elle est

cuite avec un pied de porc, également réputé pour traiter les troubles

après accouchement.

 

Fraise + framboise + fruit de la passion + groseille à maquereau + litchi : antioxydants

 

Goyave : teneur élevée en polyphénols. Il y en aurait 10 fois plus dans sa pelure que dans sa chaire. Augmente la fertilité masculine et féminine.

 

Grenade : riche en antioxydants + pour la grossesse contient des folates (vit B9) qui active la croissance des tissus maternels. Soutien la synthèse des acides aminés. La grenade fermentée est hyper antioxydante.

 

Huile de pépins de raisin : très riche en OPC => antioxydant puissant + facilite la circulation sanguine

 

Graine de tournesol : 1 cuillère à soupe rase, chaque jour (pendant 3 mois). Utile en cas de frigidité et d'impuissance. Régulateur endocrinien. Adoucit, assouplit, nourrit les tissus du corps.

 

+ Persil séché, origan, chocolat noir, thym séché, thé vert, noix...

 

ATTENTION, LORSQUE VOUS REALISEZ UNE CURE RICHE EN ANTIOXYDANTS, IL EST PREFERABLE DE NE PAS CONSOMMER DE PRODUITS LAITIERS car ils détruisent les antioxydants.

abricots
Choisir brocoli 2
citrouilles saisonniers
abstrait arrière-plan

                   Il vaut mieux consommer des matières grasses de bonne qualité

- Une étude a révélé qu’une alimentation riche en acides gras trans et en graisses saturées pouvait abaisser la fertilité féminine.


- Une autre étude confirme que le risque d’infertilité est augmenté de 31% lorsqu'on consomme essentiellement des graisses trans.‌

Exemples de graisses trans : les huiles végétales hydrogénées (=trans) ou partiellement hydrogénées comme les margarines (tournesol, colza, lin....) + les aliments frits.....

Ces graisses trans sont à bannir totalement. Elles conduisent à des troubles cardiaques,

à l'augmentation du mauvais cholestérol, à la mauvaise qualité du sang, à des risques

d’infertilité....

La consommation de graisses animales (lard, graisses d'oie et de canard,

saindoux, viande de bœuf trop grasse....) est également à limiter.

Ce type de graisse conduit à augmenter le taux de mauvais cholestérol (LDL).

Préférez les viandes blanches et les œufs bio.

Pour booster la fertilité féminine, il convient de privilégier des huiles végétales de première pression à froid (dans des bouteilles en verre, opaques) + des oméga 3 et 6.

Les oméga 3 sont excellents pour le développement de bébé.

Vous pouvez consommer les huiles suivantes :

-sous forme liquide : 1 c à s / jour

-sous forme de graines ou fruits à coque : 1 c à s pleine / jour.

  • OMEGA 6 : huiles d'Olive, tournesol, sésame, avocat, coco, germe de blé, noisette, carthame,

nigelle, amande douce, courge, pépin de cassis...),

  • OMEGA 3 :

    • EPA / DHA : huile de poisson (sauvage, krill, saumon, …) + fruits de mer (pour leur richesse en vitamine D),

    • ALA : lin, noix, colza.

abstrait arrière-plan
Cheeseburger
Bouteilles d'huile d'olive

Vous trouverez également de bonnes sources d'omégas 3 dans les produits suivants :

-les légumes : brocolis, mâche, chou-fleur, chou de Bruxelles, épinard, roquette, laitue, poivron, navet, courgette, algues, wakame.

-les aromates : origan, clou de girofle, basilic, estragon, menthe, thym, safran, sauge, laurier, romarin, paprika, curcuma, gingembre, poivre noir.

- les poissons gras : maquereau, hareng, saumon, thon rouge, sardine, bar, rouget, barbet, anguille, truite, crevette, moule...

-les petits poissons sauvages : sardines, maquereaux (sont à privilégier car moins pollués par les métaux lourds).

 

LE MEILLEUR RAPPORT OMEGA 6 / 3 SE TROUVE DANS LES HUILES SUIVANTES : NOIX, SOJA et GERME DE BLE

                  Des glucides, oui mais pas n'importe lesquels :

Pour booster la fertilité féminine, il est recommandé d'adopter une alimentation riche en glucides complexes (amidons) composée :

-soit de féculents,

-soit de céréales raffinées ou semi-complètes. Il vaut mieux éviter les acides phytiques dans les céréales complètes car ils sont déminéralisants (1 à 2 x / sem uniquement).

Attention, la consommation de glucide simple est à réduire au maximum. Idem pour les sodas, les pâtisseries industrielles, les bonbons, les pâtes à tartiner au chocolat, l'excès de fruits (frais et secs)....

Le sucre blanc est responsable des fluctuations exagérées de la glycémie. Le sucre blanc stimule excessivement le pancréas qui doit produire beaucoup d'insuline. Le pancréas peut en pâtir considérablement. Supprimer l'excès de sucre permet de limiter le risque de développer un diabète gestationnel.

Une étude montre que l'alimentation riche en aliments à indice glycémique élevé est associée à une augmentation des risques d’infertilité.‌

Dans le cadre du syndrome polykystique, le taux d’insuline élevé contribue à l’aggravation de cette maladie.

Conseils alimentaires :

Privilégiez les aliments à indice glycémique bas comme :

-Produits céréaliers : porridge, avoine, pain (semi complet, sarrasin, épeautre et petit épeautre), pâtes (penne, spaghetti, macaroni, vermicelle), riz (complet. long grain, Basmati, sauvage), quinoa, millet.

-Fruits : pomme, pêche, poire, orange, fruits rouges, nectarine, figue, abricot, myrtille, grenade, prune, clémentine, fruit de la passion (préférez le fruit frais, entier avec les fibres plutôt que le jus de fruit).

-Légumes : brocoli, chou-fleur, courgette, aubergine, champignon, épinard, laitue, tomate, concombre, haricot vert, asperge, avocat. chou, radis, chou de Bruxelles, betterave, carotte crue, navet cru, salsifis, pousse de bambou, poireau, oseille, blette, poivron, artichaut.

-Légumineuses : petit pois, mange-tout, pomme de terre à l'eau, lentille, haricot blanc, pois chiche, pois cassé, flageolet. haricot rouge.

Autre conseil : augmentez les céréales sans gluten et réduisez les céréales avec gluten.

abstrait arrière-plan

Les fluctuations de la glycémie jouent en défaveur de la fertilité féminine. Les fibres, de par leur effet hypoglycémiant, contribuent à la conception.

Les fibres permettent de réguler le taux d’œstrogènes en éliminant l'excès par les intestins.

 

Une étude réalisée sur des femmes âgées de 32 ans a montré les effets d’une alimentation enrichie en fibres sur la fertilité féminine. Chaque jour, les sujets ont augmenté leur consommation de fibres à hauteur de 10 grammes. Les résultats ont montré une diminution de 44% des risques d’infertilité.

-Les fibres insolubles agissent comme des petites éponges dans l'intestin. En se gorgeant d'eau, elles augmentent le volume des selles et aident à régulariser la fonction intestinale (activité enzymatique, équilibre de la bonne flore intestinale, absorption, élimination...).

Comme elles ralentissent la digestion, elles favorisent la satiété, ce qui contribue au contrôle de l'appétit et du poids.

On les trouve dans le son de blé, les aliments à base de grains entiers, les légumes et les fruits, les noix, les légumineuses (haricots rouges, lentilles, pois chiches ... ).


-Les fibres solubles forment un gel lorsqu'elles sont mélangées à l'eau et peuvent contribuer à abaisser le taux de cholestérol sanguin. De plus, elles agiraient comme un filtre au niveau de l'intestin pour ralentir l'absorption des glucides. Elles améliorent le contrôle glycémique, surtout après les repas. On les trouve dans le son d'avoine, les légumineuses, les fruits riches en pectine (pomme, orange, fraise, poire, kaki ... ), les légumes comme les asperges, les haricots, les pois verts, les choux de Bruxelles et les carottes.

Il est préférable d'augmenter la consommation de fibres graduellement pour maîtriser les petits « inconforts », ballonnements ou gaz, occasionnés par un tel régime. Assurez-vous de boire beaucoup d'eau au cours de la journée, car l'eau augmente l'efficacité des fibres.

Pensez à varier les sources de protéines : animales et végétales (céréales, légumineuses et oléagineux).

Les besoins en protéine d'une personne adulte et bien portante sont de 0,83 g de protéines par kg de poids corporel par jour (g/kg/PC/j).

 

Pour la femme enceinte, on augmente progressivement les besoins jusqu’à 1 g / kg / PC / j au 1er trimestre et jusqu’à 1,2 g / k g / PC / j au 3ème trimestre.

Selon les recommandations, les sources de protéines doivent être le plus possible diversifiées. La moitié des apports protidiques doivent provenir d’aliments d’origine animale, tandis que l'autre moitié, doit être issue d’aliments d’origine végétale.

Les protéines animales

Les protéines animales sont un enchainement d’acides aminés. Certains de ces acides aminés sont dits essentiels car l'organisme ne peut pas les produire.

Il doivent donc obligatoirement être apportés par l’alimentation.

Les protéines animales que nous mangeons sont composées d'acides aminés essentiels que notre corps va pouvoir utiliser, de façon optimale, pour régénérer et produire ses propres protéines.

Les protéines végétales, pour les végétarienne, devront faire l'objet d'une association systématique d'une céréale et d'une légumineuse + quelques fruits oléagineux + un oeuf / pollen / champignons / produit laitier.

Il est IMPORTANT de composer chaque jour une assiette constituée de tous les acides aminés essentiels.

S'il manque un seul acide aminé, aucune protéine ne pourra être construite dans le corps.

Comme les protéines végétales ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels, il est nécessaire de toujours associer à une légumineuse, une céréale (ex : pois chiche + semoule).

Selon les cultures, on observe des associations de légumineuses + céréales intéressantes à appliquer.

Voici quelques exemples :

 

Inde : riz + lentilles

Amérique Centrale : maïs + haricots rouges

Afrique : millet + haricots

Méditerranée : froment + pois chiches

Guadeloupe : riz + haricots rouges

-Une étude a montré les effets délétères que peut causer la viande consommée en excès sur la fertilité.

Mangez des protéines animales en excès augmenterait le risque de 32% de provoquer une baisse de la fertilité féminine.

Cette infertilité serait liée à un dysfonctionnement des ovules.

Réduire les apports en protéines animales au profit des protéines végétales peut donc améliorer certains troubles de l'ovulation.

-Une autre étude montre, que lorsque 5% des apports énergétiques sont issus de protéines végétales, le risque d’infertilité féminine diminue de plus de 50%.


En tous les cas, il reste judicieux d'alterner les quatre types de protéines (animales / céréales / légumineuses et oléagineux) :

-le matin et à midi => vous pouvez manger une protéine animale (viande, poisson, produit laitier, beurre, œuf)

-et le soir =>vous pouvez associer deux types de protéines végétales : une légumineuse + une céréale.

Pour éviter une sensation de ballonnements et de gaz qui peut arriver après la consommation de légumineuses, voici quelques conseils :

• Faites tremper les légumineuses toute une nuit et jetez la 1ère eau de trempage.

• Rincez-les avant de les faire cuire dans de l'eau fraîche.

• Faites tremper les légumineuses au réfrigérateur plutôt qu'à la température de la pièce.

• Consommez-les de préférence très cuites, entières ou réduites en purée.

                    En ce qui concerne les oléagineux :

Les oléagineux sont constitués de protéines intéressantes pour le corps mais elles ont l'inconvénient de contenir de la graisse dite insaturée qui a le désavantage de faire grossir. Ces graisses restent toutefois indispensables pour le corps. Elles ont une action bénéfique sur le plan cardiovasculaire.

Une supplémentation peut-elle intéressante ?

          -La supplémentation vitaminique

-Une étude a montré que les femmes qui veillent à leurs apports en vitamines, minéraux et oligo-éléments sont moins à risque de souffrir d’infertilité. Les faits montrent que 20% des risques peuvent être évités dans le cas où les besoins en micronutriments sont comblés.

-Une seconde étude a montré que la supplémentation vitaminique réduit de 41% les risques d’infertilité. De plus, chez les femmes souhaitant concevoir un enfant, une supplémentation en vitamine B9 semble essentielle.

 

-Une troisième étude vient confirmer l’argumentaire en montrant que la supplémentation en vitamine E et B6 augmentent les chances de concevoir.

Après une supplémentation de trois mois, 26% des femmes ont eu la chance de tomber enceinte. À savoir que seulement 10% d'entre elles ont pu devenir maman sans prendre de suppléments.

          -Supplémentation en fer

-Une première étude réalisée sur 438 femmes a choisi de tester la supplémentation en fer. Les résultats montrent que ces dernières sont moins sujettes à l’infertilité à hauteur de 40%. Cela dit, le peu d’études réalisées ne permet pas affirmer que la supplémentation en fer soit recommandée.

Pourtant, très souvent de nombreuses femmes sont carencées en fer en raison de règles abondantes ou d'un apport insuffisant en viande ...

Cette carence en fer entraîne une fatigue physique et psychique et une moins bonne résistance aux infections.

Elle peut aussi favoriser le risque de fausse couche, de prématurité …

Les besoins journaliers sont évalués entre 10 à 16 mg de fer, soit 100 à 120 g de viande ou équivalent (poisson, œuf .. ).

Pour que l'apport en fer soit suffisant, il est recommandé de consommer aussi des légumes frais + légumes secs tels que les lentilles, pois cassés et haricots.

Les aliments riches en fer, De 5 à 15 mg pour 100 g : abats, cacao, huîtres, lentilles, haricots blancs, jaune d’œuf, fruits secs, pois secs.

La vitamine C augmente l'absorption du fer tandis que la caféine présente dans le café, le thé et le soda à base de cola, freine son absorption digestive.

En bref

Pour stimuler la fertilité, une alimentation équilibrée est recommandée en première intention.

Une vitamine prénatale devrait dans tous les cas être prescrite pour les femmes qui tentent de tomber enceinte.

La supplémentation en acide folique permet de réduire les risques neurologiques chez le fœtus en développement.‌

Vous devrez faire attention à certains aliments

-La consommation de café, la caféine

La caféine est un alcaloïde qui a un impact négatif sur la fertilité féminine (retarde la conception et risque accru d'avortement). Des chercheurs ont étudié un groupe de femmes consommant plus de 500 mg de caféine par jour.

Ces dernières ont pu patienter jusqu'à 9 mois de plus pour déclencher une grossesse par rapport aux femmes qui n'en consommaient pas.

Il vaut mieux consommer un café arabica (75 mg de caféine) ou une tasse de thé que du café robusta (contenant 150 mg de caféine).

-La consommation d'alcool (homme et femme)

La consommation d’alcool peut affecter de façon négative la fertilité féminine. En revanche, les quantités limitées ne sont pas scientifiquement définies.

Une étude a été réalisée sur un groupe de 7393 femmes ayant une consommation d’alcool élevée. Les résultats révèlent des signes d’infertilité plus importants que chez des femmes qui n’en consommaient pas.

Concernant l'activité physique

 

En plus de l'alimentation pour booster la fertilité féminine, il peut être intéressant de pratiquer une activité physique.

L’exercice physique peut apporter de multiples bénéfices pour la santé.

Elle augmente, preuve à l'appui, la fertilité féminine. Il est de plus démontré que la sédentarité est associée à un risque plus élevé d’infertilité.‌

Selon la Nurse health study II, une heure d’exercice par semaine contribue à la diminution du risque d’infertilité à hauteur de 5%.

Pour les femmes souffrant d’obésité, l’activité physique (modérée ou intense) associée à une perte de poids, ont des effets positifs sur la fertilité féminine, notamment grâce à la régulation du taux d’hormones féminines générée par la perte de poids.‌

Une anomalie pondérale importante, que ce soit un surpoids ou au contraire une trop grande maigreur, peut entraîner une baisse de la fertilité aussi bien chez l'homme que chez la femme. La graisse corporelle affecte la production de gonadolibérine (GnRH pour gonadotropin releasing hormone~) une hormone essentielle à une ovulation régulière chez la femme et à la production de sperme chez l'homme.

La GnRH active plus particulièrement la sécrétion de l'hormone lutéinique (LH pour luteinizing hormone) et de l'hormone de stimulation folliculaire (FSH pour follide stimulating hormone), toutes deux essentielles au développement des ovules et des spermatozoïdes.

Le sport de haut niveau

 

L'activité physique à haute intensité peut avoir des effets délétères. En effet, pratiquer une activité physique de façon excessive peut diminuer la fertilité féminine. Notamment à cause du taux de masse grasse trop faible (manque de bon cholestérol HDL). L’exercice physique intense détourne l'énergie nécessaire à la conception et affecte le système génital reproducteur.‌

Comment réduire le risque de syndrome polykystique

Il s'avère qu'apporter des calories dès le matin, au petit déjeuner, permet de diminuer les risques du syndrome polykystique.

Ce syndrome entraîne des dérégulations hormonales qui sont une des principales causes de l’infertilité féminine.

Pour info : après avoir "sauté" le petit déjeuner, la femme enceinte présente un tableau sanguin comparable à celui qu'on observe après avoir réaliser une semaine de jeûne. Il est constaté une augmentation du taux d'alanine et des corps cétoniques (néfaste pour le développement cérébral du fœtus) + une diminution de l'insulinisme.

Comment pourriez-vous vous alimenter pour stimuler une ovulation de bonne qualité ?

On observe chez les femmes prenant un petit déjeuner équilibré une augmentation de la capacité d'ovulation (jusqu'à 30%).

Il est important de préciser que les bénéfices observés sont valables seulement si la valeur de l’apport énergétique du diner est diminué. Si le repas de midi est trop calorique, cela peut vous conduire à une prise de poids qui n'est pas du tout bénéfique pour la fertilité.

Exemple

 

LE MATIN

Boisson chaude au choix : thé vert ou blanc, infusion de romarin, ou boisson végétale (riz, coco, avoine..)

Pain semi complet + beurre clarifié ou quelques oléagineux ou graines + figues séchées et œuf mollet.

 

A MIDI

Un jus de concombre + carotte (1 petit verre)

Papillote de cabillaud à l'huile d'olive + persil + riz basmati, poêlée de brocolis et haricots verts

Une compote de fruits (sans sucre) ou pomme au four

Thé vert ou café léger (éventuellement 2 carrés de chocolat noir)

 

LE SOIR

Une crudité : endive aux noix ou betterave rouge ou mâche

Escalope de dinde aux champignons, quelques châtaignes + échalotes ou quinoa.

Quelques banane séchées.

Infusion à la fleur d'oranger ou jasmin.


 

Attention à la consommation de plantes concentrant trop de phyto-estrogènes lorsque vous êtes enceinte

 

Naturellement présents dans certaines plantes, les phyto-estrogènes présentent une similitude de structure avec l'estradiol. Une partie des phyto-estrogènes traverse le placenta et peut provoquer des anomalies chez le futur fœtus : anomalie de développement des organes génitaux, troubles de la fertilité.

 

Précaution : ne pas consommer de compléments alimentaires contenant des phyto-estrogènes ainsi que des aliments à base de soja comme le jus de soja, le tofu ou les desserts à base de soja.

 

  • Attention aux perturbateurs endocriniens qui influencent également, dans le mauvais sens, le taux d’œstrogènes.

 

*Parabens : conservateurs : butylparaben, heptylparaben, propylparaben,

*Phtalates : tout ce qui est fabriqué avec du plastique : rideau de douche, laque, désodorisant, bisphénol, bouteilles en plastique,

*benzophénone dans les crèmes solaires, les déodorants,

*cyclotetrasiloscane,

*ethylhexyl methoxycinnamate,

*triclosan.

 

​​​​​Voici la liste des aliments à favoriser

 

Légumes : artichaut, asperge, aubergine, avocat, betterave, blette, brocoli, carotte, céleri branche ou rave, choux (chou-fleur, choux de Bruxelles, Romanesco, brocolis, choux vert, blanc, rouge), citrouille, concombre, courgette, endive, épinard, haricot vert, plat d’Espagne, beurre, navet, oignon, oseille, poireau, poivron, radis, salsifi, tomate, petits pois, salades.

 

Aromates : Basilic, Ciboulette, Coriandre, Menthes, Origan, Persil, Romarin, Thym.

 

Champignons : Cèpes, shiitakes, girolles, mousserons, bolet, champignons de Paris…

 

Fruits : abricot, banane, cassis, cerise, datte, figue, fraise, framboise, grenade, groseille à maquereau, kaki, mangue, melon, myrtille, pastèque, pêche, pomme, raisin, tomate (sans les pépins et sans le jus).


Fruits secs : datte, abricot, pruneau, figue, raisin, banane, mangue, pomme, cranberrie, myrtille, goji.
 

Fruits oléagineux : amandes, noix (brésil, pécan, cajou…), noisette, pistache, arachide…
 

Légumineuses : haricots (flageolet, azukis, bancs de Vendée, rouges), lentilles (vertes, corail), pois, fèves, pois cassés, pois chiche.

 

Céréales avec gluten (complètes) : blé, seigle, orge, avoine, triticale, épeautre, kamut.


Céréales sans gluten : millet, amarante, quinoa, riz, sarrasin, sorgho, teff, maïs (farine, semoule, flocons).


Graines : graines de lin, sésame, tournesol, pavot, courge, pignons de pin.
 

Boissons végétales : lait d’amande, châtaigne, coco, chanvre, tournesol, sésame, épeautre, kamut, millet, noisette, noix, orge, quinoa, riz.


Crèmes végétales : amande, riz, noix de coco.


Algues : laitue de mer, kombu, haricot de mer, wakamé, dulse avec des crudités, nori sushis, spiruline.
Condiments : Gomasio, vinaigre de cidre, levure de bière, câpres, germe de blé

 

Compléments alimentaires : spiruline, pollen, plasma de quinton isotonic, lithotamne.


Féculents : pomme de terre, patate douce, manioc.


Graines germées : lentille, blé, radis, brocoli, poireau, courge, persil, cresson, roquette, chou chinois, navet.

 

Huiles oméga 3 : noix, chanvre, colza, lin, cameline, germe de blé.

Huiles oméga 6 : olive, tournesol, carthame, sésame.

 

Fromage : de brebis ou chèvre ou vache (6 mois d'affinage) - Attention, pas de fromage à moisissure.

 

Produits lacto-fermentés : choucroute, miso, tamari, kombucha, kéfir de fruits.


Protéines concentrées végétales : seitan, tofu, tempeh, humus.


Viande blanche : veau, porc, lapin, volaille (poulet, poule, dinde, canard, pintade, pigeon), jambon blanc sans sel, bio


Poissons maigres* : cabillaud, colin, églefin, limande, merlan, sole, thon en boîte.


Poissons mi-gras* : hareng, maquereau, truite.

Poissons gras* : sardine, saumon.

  *Les poissons contenant trop de toxiques ne sont pas énumérés.

Crustacés : huîtres, moules, coquilles St Jacques, calamars, crevettes, langoustine, langouste, homard.

 

Œufs bio.


 

Il vaut mieux éviter :

  • Bière (contient des œstrogènes),

  • Charcuterie : viande fumée, séchée ou salée, jambon cru, bacon, lardons, saucisses sèches, saucisson, viande des Grisons, hot-dogs, saucisses,

  • Chocolat noir : prit séparément des repas,

  • Miel, confiture (préférez une compote de fruits sans sucre ajouté),

  • Pain blanc, galettes turques, bagel, baguette blanche, pain libanais,

  • Pâtes blanches,

  • Sel raffiné / blanc,

  • Vin : 2 verres de vin rouge, par semaine, maximum.


Il vaut mieux consommer en très faible quantité :

  • Viandes rouges : bœuf, cheval, agneau (2 x / semaine maximum),

  • Pâtisserie/viennoiserie (fréquence très limitée).

Il vaut mieux supprimer :

  • Sucre et produits sucrés indstriels (+ sodas, jus de fruit (même 100% pur jus), le jambon est sucré ! => cf. le dossier sur "le sucre" dans ma rubrique alimentation.

  • Céréales du petit-déjeuner : Corn flakes, riz soufflé, coco krispies…,

  • Produits transformés et industriels (plats préparés, conserves, pain de mie, pizza, mayonnaise industrielle, ketchup…),

  • Les conservateurs, exhausteur de goût avec du glutamate, parfums de synthèse, colorants de synthèse.

  • Les fritures,

  • L’huile d’arachide et l’huile raffinée,

  • Toutes les graisses et huiles chauffées à plus de 110 / 120 degrés,

  • Les aliments allégés,

  • Soja et dérivés : tofu, lait de soja, crème de soja,

  • Boissons énergisantes, édulcorées : coca, pepsi, redbull,

  • Les acides de fruits : pamplemousse, orange, citron, tomate, fruits pas mûrs.


Vous ferez également attention à la consommation du foie animal : de part sa teneur élevée en vitamine A (organe de stockage de cette vitamine), la consommation de foie doit être limitée en début de grossesse: risque tératogène.

abstrait arrière-plan
bottom of page